Le 14 novembre est la date de la Journée mondiale du diabète. Plus de 3,3 millions de Français sont pris en charge pour du diabète, pathologie qui est la première maladie chronique dans notre pays. On a beau le savoir, il est difficile de maintenir la mobilisation contre une maladie qui s’installe dans le temps. Le numéro d’Avenir et Santé de novembre, en cours de distribution, y revient dans son dossier. Point sur la maladie et sur les prises en charge, rôle des Idel…
En 2018, on dénombrait, selon les chiffres de l’Assurance maladie, 3 304 300 personnes prises en charge pour du diabète (tous types confondus), soit 5 % de la population. Dans l’ensemble, 83 % des personnes atteintes de diabète étaient suivies pour une ALD en lien avec le diabète.
Type 1, type 2 en augmentation
L’insulinorésistance, c’est-à-dire le diabète de type 2, touche plus de 90% des personnes diabétiques et tend à augmenter. Les causes de cette augmentation sont connues : la prédisposition des personnes (gènes, antécédents familiaux, etc.), le vieillissement de la population, le dépistage précoce et l’amélioration de l’espérance de vie des personnes traitées. Mais, explique la Fédération française des diabétiques, « ce sont surtout des facteurs sociaux et environnementaux (liés à nos modes de vie) qui expliquent cet accroissement constant : surpoids, obésité, manque d’activité physique et sédentarité. »
Par ailleurs, d’après l’Inserm, le diabète de type 1 représente environ 10 % des cas de diabète en France et dans le monde. La moitié des cas se déclare avant l’âge de 20 ans. Actuellement, en France, l’incidence du diabète de type 1 est d’environ 15 cas pour 100 000 enfants de moins de 15 ans. Et depuis une vingtaine d’années, le nombre de personnes qui en sont atteintes ne cesse de croître, au rythme de 3 à 4 % par an.
Complications et prise en charge
La détection et la prise en charge des patients diabétiques est donc un sujet important au quotidien pour les soignants, tels que les infirmiers libéraux. La pathologie, marquée par de sérieux risques de complications, nécessite en effet souvent un suivi pluridisciplinaire. Dans son Guide Parcours de soins « Diabète de type 2 de l’adulte », la Haute Autorité de santé (HAS) promeut « en priorité une prise en charge en équipe pluriprofessionnelle de santé primaire », autour des médecins généralistes et comprenant les pharmaciens, les infirmières, autres paramédicaux, ainsi que les travailleurs sociaux et les professionnels de l’aide à domicile.
Le dossier d’Avenir et Santé revient sur la maladie et la connaissance que l’on en a ainsi que sur le rôle infirmier à domicile : du contrôle de la glycémie aux injections d’insuline, en passant par la surveillance de complications éventuelles et l’éducation du patient.