Le “pass sanitaire”, qui doit faire son apparition début juin en France pour permettre l’accès à certains événements ou déplacements, génère des inquiétudes pour les infirmiers. Ceux-ci pourraient faire face à une demande croissante pour vacciner et dépister ces prochaines semaines.
Conditionner l’accès à un lieu ou un événement à la détention d’un certificat de vaccination ou un résultat de test négatif récent est le principe du pass sanitaire, qui doit être lancé lors de la troisième étape du déconfinement dès le 9 juin prochain. Afin de limiter les contaminations, il sera en effet demandé à la population de présenter ce pass sanitaire lors de concerts, foires, évènements sportifs, etc. Il sera aussi nécessaire pour circuler en avion.
Une expérimentation est en ce moment menée pour les vols à destination de la Corse et doit s’élargir aux territoires ultra-marins, l’Allemagne ou encore l’Espagne. Mais cette garantie sanitaire ne va-t-elle pas créer un effet de concentration des demandes de vaccination ou de réalisation de tests à la veille du 9 juin et à l’aube des départs estivaux en vacances ? C’est ce que craint la FNI.
La FNI souhaite ainsi alerter sur les conséquences délétères qu’aurait la démultiplication des testing et des demandes de vaccination pour les infirmiers libéraux sur une courte période. Déjà très impliquée pour faire face à l’épidémie et avec une activité à flux tendu, la FNI appelle le gouvernement à éclaircir ce point.