Covid-19 : c’est pire que si c’était pire

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Les chiffres de la cinquième vague atteignent des cimes. Le 7 décembre, on apprenait, en effet, que pas moins de 59 019 personnes avaient été testées positives au cours des vingt-quatre heures précédentes. Le 4 décembre, le taux d’incidence s’élevait, quant à lui, à 444 avec un taux de positivité de 6,5 % et un R effectif de 1,4. Pour endiguer ce flot de contaminations et éviter une saturation des hôpitaux, l’Élysée et Matignon misent sur la pédagogie – le respect des gestes barrière – et la prophylaxie -, la vaccination.

Au 3 décembre, outre 592 décès au cours des sept jours précédents, 1 314 personnes avaient été admises en réanimation, toujours lors de la dernière semaine pour un total qui atteignait 2 351 personnes. Justement, l’analyse des cas graves confirme ce que l’on sait et ce que certains se plaisent à contester obstinément au nom de motivations peu louables : en l’occurrence, que la vaccination préserve du pire et demeure le principal vecteur pour juguler l’épidémie de Covid-19. De fait, au 30 novembre, 76 % des patients de moins de 65 ans admis en réanimation n’étaient pas vaccinés ou l’étaient incomplètement. Par ailleurs, si 34 % des patients de 65 ans et plus admis étaient vaccinés, seuls 1,4% avaient reçu une dose de rappel.

 

Poursuivre la vaccination et gagner la bataille du rappel

D’où le choix fait par le Gouvernement d’insister pour que l’intégralité de la population adulte, en particulier les plus de cinquante ans, se soumette à un schéma vaccinal complet. En date du 6 décembre, 90,3 % de la population de plus de 12 ans avaient reçu au moins une dose, tandis que 88,5 % étaient complètement vaccinés (96,6% chez les soignants libéraux). Ce qui est un très beau score en soit (le Pr Alain Fischer souligne qu’un tel taux n’a jamais été atteint pour aucun vaccin jusqu’ici). Mais pas suffisant pour éteindre la pandémie.

Le combat se porte donc maintenant sur la dose de rappel. Le 7 décembre, 11 619 831 personnes avaient reçu une dose de rappel. Le 15 décembre 2021 est ainsi la date limite de rappel pour que les plus de 65 ans reçoivent leur dose de rappel, laquelle est, au demeurant, accessible à tous les majeurs. Le pass sanitaire sert là encore d’incitation : il « ne sera plus actif si le rappel n’a pas été fait dans un délai de sept mois après l’infection ou après la dernière injection », a averti Olivier Véran.

 

Vers la vaccination de tous les enfants de 5 à 11 ans

Mais face aux nouveaux variants et à la dégradation des chiffres de la contamination, l’Exécutif entend se saisir sérieusement de la question de la vaccination chez les enfants où le taux d’incidence était de 665 la semaine du 22 novembre (pour les enfants de 6-10 ans). Ainsi, le 15 décembre, celle-ci sera ouverte aux enfants à risque de 5 à 11 ans. Sous réserve de l’avis favorable de la HAS, tous les enfants de 5 à 11 ans pourraient, dans un second temps, être concernés, dès le 20 décembre, « sur la base du volontariat », a précisé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Reste une question logistique en suspens : dans quelle mesure et selon quelles modalités les professionnels de santé de Ville, en particulier les Idel, seront sollicités pour prêter main-forte et gagner cette course contre la montre?

Source : Santé publique France

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