Mobilisée dès le 23 décembre dernier après le passage du cyclone Chido, la FNI a mis sur pied un dispositif de solidarité (voir l’article sur le dispositif – https ://fni.fr/operation-mayotte-la-fni-en-action/) concret, réel et adapté pour répondre aux besoins de la population et de nos consœurs et confrères mahorais. Et encore une fois, vous avez répondu présents. Point d’étape.
L’appel à mobilisation de la FNI et le dispositif mis en place visent à rétablir au plus vite l’offre de soins infirmiers sur l’île. En attendant que les infirmiers mahorais puissent rouvrir leurs cabinets, les équipes de Med inTouch et de la FNI œuvrent pour créer des dispensaires. À ce jour, deux dispensaires sont déjà opérationnels, et un troisième devrait ouvrir d’ici la fin du mois.
Le défi logistique relevé
Ces dispensaires fonctionnent en grande partie grâce à nos consœurs et confrères Idel, dont la plupart ont perdu leurs cabinets. Le Directeur Général de l’ARS Mayotte accompagne activement cette initiative et a rendu visite à nos équipes le 9 janvier dernier.
Mais dispensaires et cabinets ont besoin de matériel et d’aides. C’est l’objectif de la collecte organisée en métropole. Cette collecte représente un véritable défi logistique : récolte de matériel sur tout le territoire, acheminement vers la plateforme de Med inTouch à Mareuil-lès-Meaux en région parisienne, transport jusqu’à Mayotte, puis distribution dans les dispensaires et cabinets infirmiers de l’île.
C’est un métier. D’où l’accord de la FNI avec Med inTouch. De plus, une réunion stratégique avec le n°1 de l’ARS de Mayotte, où Med inTouch a évoqué son partenariat avec la FNI et la Protection Civile, a permis d’obtenir des places prioritaires dans les avions étatiques pour accélérer l’acheminement de vos dons. Les premières palettes ont été conditionnées au format fret aérien et chargées par la Protection Civile dans la semaine du 13 janvier. Jusqu’ici, nous ne pouvions procéder qu’à des envois par colis.
Une action sur la durée
Vous l’aurez compris, le dispositif monte en puissance. Cela a permis de mesurer l’ampleur de la mobilisation de la profession… et nous n’avons pas été déçus. Merci encore à tous ceux qui se mobilisent. Et il faut continuer, car nos consœurs et confrères mahorais ont toujours besoin de nous, et ce, pour un bon moment encore. En effet, tout est à reconstruire, y compris les circuits d’approvisionnement en matériel médical. Fidèles à nos convictions et à notre refus de faire « des coups de com’ », nous resterons en appui tant que l’offre de soins infirmiers ne sera pas rétablie et réorganisée sur l’île.