La FNI, qui alerte depuis plusieurs mois le Gouvernement et l’Assurance maladie sur la dégradation de la situation des IDEL, réclame à nouveau l’ouverture rapide de nouvelles négociations conventionnelles.
La FNI tient le cap qu’elle s’est toujours fixé, à savoir celui de la négociation avec l’Assurance maladie, sur la base de propositions crédibles et chiffrées. La voie de la négociation conventionnelle a permis à la FNI d’obtenir ces dernières années des avancées importantes pour la profession. Depuis mars 2019 et jusqu’à juillet 2023, la FNI a négocié 5 avenants pour un total de 880 millions d’€/an environ (prise en charge de la dépendance, réforme du BSI, nouveaux actes, revalorisation des IFD, mesures IPA…). Mais face à l’inflation, il faut aller plus loin dès maintenant. C’est pourquoi la FNI réclame l’ouverture urgente de nouvelles négociations conventionnelles, un vœu qu’elle a formulé directement au ministre délégué à la Santé et à la Prévention Frédéric Valletoux, ainsi qu’au Directeur général de la CNAM Thomas Fatôme le 19 mars.
« On ne peut pas se contenter, dans le contexte actuel, de déclarations, de mesures d’affichage. Pour éviter une escalade et une cristallisation du mouvement, il faut que nous trouvions une voie de passage pour sortir de cette situation par le haut, a affirmé le Président de la FNI Daniel Guillerm lors de la conférence de presse qu’il a tenue le 18 mars. La balle est dans le camp du Président de la République et de son Gouvernement. Et si rien ne se passe, alors la FNI, qui ne s’interdit rien, réunira ses cadres pour décider des actions de contestation de grande ampleur. Pour le premier syndicat national représentatif des IDEL, le statu quo n’est pas une option.
Mobilisez-vous avec la FNI !
La campagne lancée par la FNI dans la presse quotidienne régionale se prolonge sur les réseaux sociaux par une série de témoignages de la réalité quotidienne de la profession. Vous aussi, n’hésitez pas à agir en relayant les messages de la FNI !