Alors que la HAS a donné son feu vert à l’élargissement des compétences vaccinales des pharmaciens, sages-femmes et infirmiers pour les vaccins non-vivants, la FNI estime que le niveau de rémunération de l’acte vaccinal devrait être le même quelle que soit la profession.
Bientôt, les pharmaciens, sages-femmes et infirmiers verront leurs compétences vaccinales élargies. La Haute autorité de santé (HAS) a en effet recommandé au mois de janvier, d’élargir l’autorisation de prescription et d’injection des vaccins non-vivants à ces professions de santé. Elles pourront désormais prescrire et vacciner les patients de plus de 16 ans contre la grippe, la diphtérie-tétanos-poliomyélite-coqueluche, les papillomavirus humains, le pneumocoque, les hépatites A et B et les méningocoques A, C, Y et W.
Si la FNI se réjouit de cette avancée importante, qui permettra d’accélérer la stratégie de prévention grâce aux professionnels de santé libéraux de proximité, elle estime que le tarif de vaccination fixé doit être égal pour tous les professionnels. Un même acte de vaccination mobilisant les mêmes compétences doit correspondre à un même tarif ! Or, les pharmaciens d’officine viennent d’obtenir autant que les médecins pour vacciner, soit un tarif de 7,50 euros si le patient présente une prescription médicale et de 9,60 euros si le pharmacien est lui-même prescripteur.
En comparaison, pour les IDEL, l’acte de vaccination contre la grippe s’élève à 3,15 euros sur prescription médicale (AMI1) et à 6,30 euros sans prescription médicale (avec ou sans bon de l’Assurance maladie) (AMI 1×2). La FNI demande la rectification de cette situation d’inégalité et demande une équité de tarifs de vaccination pour tous les professionnels impliqués.