Les travaux engagés sur l’universitarisation des formations infirmières, au cœur de la refonte du métier, se terminent à la fin du mois. Ils ouvrent des perspectives d’excellence, de reconnaissance et d’innovation stratégiques pour l’avenir de la profession.
Dans le cadre des travaux de la refonte de la profession infirmière lancés depuis le début de l’année, le ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun, avait insisté sur la nécessité de poursuivre l’intégration universitaire des formations paramédicales entamée en septembre 2022. Ce dossier est piloté la professeure Christine Ammirati qui rendra sa copie d’ici la fin du mois de juillet.
Cette universitarisation de la formation infirmière est cruciale pour l’avenir de la profession qui doit devenir une filière excellence. Elle ouvre la porte au master et à la reconnaissance parmi les professions médicales. L’universitarisation permettrait aussi de développer la recherche et l’innovation en sciences infirmières.
Ainsi, les IFSI, comme les autres instituts de formation paramédicale, devaient être intégrés sur le plan pédagogique à l’université, mais tout en conservant leur autonomie. Cette intégration se limitera aux ressources pédagogiques. Les 327 IFSI seront appelés à passer des conventions avec les universités sans déménager ni disparaître du paysage, pour conserver le maillage territorial actuel. François Braun avait d’ailleurs insisté en mai dernier sur le fait qu’il n’envisageait pas une « intégration organique » des IFSI, synonyme d’absorption de ces instituts dans les grands pôles universitaires.