Selon le rapport de la revue scientifique The Lancet (The Lancet countdown) publié le 13 novembre 2019, la crise climatique pourrait remettre en question des systèmes de santé déjà débordés et réduire une grande partie des progrès médicaux qui ont été réalisés au cours du siècle dernier.
Un monde plus chaud signifie plus de maladies, de famines, de décès prématurés causés par la pollution de l’air, des catastrophes naturelles comme les incendies et les vagues de chaleur, et plus de problèmes de santé majeurs. Tout le monde sera touché, mais les plus vulnérables seront menacés de manière disproportionnée : les enfants, les personnes âgées, les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents et les populations démunies.
Le docteur Renée Sallas (instructeur clinique en médecine d’urgence à la Harvard Medical School et médecin urgentiste au Massachusetts General Hospital), auteure principale du rapport, a déclaré que si le monde prend des mesures audacieuses pour réduire les émissions de carbone, cet avenir sombre pourrait être évité.
La crise climatique est aujourd’hui l’une des plus grandes menaces pour la santé de l’humanité. Les recherches ont révélé que les catastrophes naturelles deviendront probablement 52 % plus meurtrières à l’avenir. Si les services de secours s’entrainent régulièrement à y faire face, il est capital que les acteurs du terrain que sont tous les professionnels de santé́ bénéficient eux aussi de formations adaptées pour mieux faire face en tous points des territoires aux missions relevant du devoir de citoyen et d’acteur de santé.
Les 11 et 12 février 2020, la FNI en association avec la Société Française de Médecine d’Urgences organise une formation en Guadeloupe destinée à l’ensemble des professionnels de santé libéraux et hospitaliers dédié aux urgences climatiques, collectives et gériatriques.
Plus d’information sur https://www.js-afcopil.fr/
Programme disponible sur https://www.js-afcopil.fr/wp-content/uploads/2019/11/programme-nov19.pdf
