Asseoir sa représentativité n’est pas le but ultime poursuivi par la FNI lors du dernier scrutin URPS. Le succès nous oblige ! Forte de ses convictions, la FNI entame une série de rendez-vous stratégiques dans l’objectif de renforcer la place des IDEL dans le système de santé.
Dans tout scrutin, la responsabilité est le prix à payer du succès. C’est toujours en organisation responsable que la FNI va affronter les échéances importantes qui s’ouvrent dans les semaines et mois à venir.
Ces échéances sont de deux ordres : conventionnelles et politiques.
Pour ce qui concerne le conventionnel, la négociation d’un avenant susceptible de déployer la phase 2 du BSI est dans les tuyaux et en amont de l’ouverture des travaux, la FNI a, dans un communiqué de presse, très explicitement fixé les limites à ne pas franchir.
L’avenant N°8 est également dans les tuyaux, il porte sur le télésuivi et le télésoin, la FNI milite fortement pour une extension de ces modalités de prises en charge au champ de la prévention.
Deux autres négociations sont également entamées: il s’agit des négociations interprofessionnelles sur les CPTS et les MSP. Pour la FNI, l’organisation de ces structures ne doit pas répondre de manière quasi exclusive à des problématiques d’organisation du travail des seuls médecins intégrés dans ces structures. Or l’orientation des propositions de l’assurance maladie tend à démontrer le contraire. Les propositions de salariat des assistantes médicales dans les SISA sont emblématiques à ce titre. Le salariat des infirmières en pratique avancée dans ces structures l’est tout autant.
La FNI continuera à se battre pour que l’écosystème de ces structures fasse la place belle au secteur libéral infirmier. Elle veillera aussi à ce que ces MSP, voire ces CPTS ne se transforment pas en entités capitalisables qui feront le bonheur des quelques « précurseurs » à la gouvernance de ces structures et le malheur du plus grand nombre de professionnels qui y auront crû…
Pour ce qui concerne le volet politique, il y a bien sûr les échéances départementales et régionales avec les velléités nourries par la crise sanitaire d’élargir le champ de compétence des collectivités territoriales. Nous ne devons pas être absents du débat !
Il y a surtout l’échéance des présidentielles qui se profile et là, nous aurons des choses à dire et des propositions à faire.
Dans l’intervalle la FNI a déjà sollicité de nombreux rendez-vous à commencer par Matignon où nous rencontrerons Carole Bousquet-Bérard, conseillère santé, solidarités et protection sociale et Hugo Gilardi, conseiller technique santé du Premier ministre, le vendredi 21 mai prochain. Au menu, la gestion de la crise sanitaire (l’arrivée des variants, la stratégie vaccinale et le rôle des infirmiers libéraux…), les suites du Ségur de la Santé, et la préparation du projet de loi Grand âge et autonomie mais aussi la couverture sociale des IDEL et notamment les taux de participation de l’assurance maladie à l’ASV.
Nous avons également sollicité un rendez-vous avec le Ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran.
Loin d’être un aboutissement, les résultats au scrutin URPS confèrent à la FNI une assise renforcée et c’est bien avec vous que nous comptons construire l’avenir de la profession. Plus que jamais, nous déclinerons notre signature de campagne partout où nous passerons : Mon métier, mes valeurs, mon avenir !
