Les cas se multiplient et font légitimement grand bruit sur les réseaux sociaux et dans la presse locale. La FNI suit de près la situation. Il faut dire que ce sont des situations extrêmement énervantes, dommageables et symboliques des absurdités que notre société peut générer. Amende à répétition, voiture enlevée par la fourrière… c’est ce que subissent régulièrement les Idel en tournée en milieu urbain.
C’est à se demander si certaines collectivités locales veulent que les infirmiers libéraux continuent à se rendre au domicile de leur habitant. Les exemples sont nombreux et ne se résument malheureusement pas aux cas signalés sur les réseaux sociaux ou dans la presse ces dernières semaines.
Contrairement à certains commentaires que l’on peut voir, nous ne pensons pas que nous soyons ici face à du mépris ou une absence de considération pour les Idel. Il ne s’agit malheureusement souvent que des effets de la bêtise générée par l’application sans réflexion de consignes, voire par l’application aveugle de contrats passés entre les municipalités et des sociétés privées qui sont rémunérées au rendement.
La FNI demande instamment à toutes les municipalités de passer des consignes claires à leurs agents ou à leurs prestataires pour que les véhicules badgés du macaron « Infirmière » soient épargnés. Nous leur demandons d’aller jusqu’à prévoir des sanctions (disciplinaires ou financières) pour ceux qui nuiraient à l’intervention des Idel chez leurs patients. La FNI prépare un dossier afin d’entamer des actions juridiques contre les municipalités trop zélées.