Après le rendez-vous obtenu le 20 février dernier avec Frédéric Valletoux, ministre délégué à la Santé et à la Prévention, la FNI a été reçue le 06 mars à l’Hôtel Matignon.
La FNI a porté les revendications des IDEL auprès de Madame Cécile Lambert, Conseillère organisation et financement des soins au cabinet du 1er Ministre.
Les discussions ont porté essentiellement sur le malaise profond qui traverse la profession et les revendications qu’amène cette crise.
La FNI a largement plaidé pour une plus juste reconnaissance de la profession dans le rôle essentiel qu’elle occupe dans le maintien à domicile des patients âgés et fragiles. Cette reconnaissance ne doit en aucun cas passer par des mesures d’affichage.
Pour la FNI, le déblocage tarifaire de la lettre-clé AMI et la valorisation des prises en charge lourdes à domicile sont les leviers indispensables du déploiement de l’approche domiciliaire voulue par le gouvernement.
Sans mesures fortes, l’avenir de cette approche est fortement compromis, les risques qui pèseront alors sur l’ensemble du système et notamment via l’engorgement des services hospitaliers et des structures (HAD, SSIAD) auront des conséquences beaucoup plus lourdes en termes de dépenses pour le système de santé.
Au cours de cet entretien très franc et très direct, la FNI a réitéré les propositions faites au ministre délégué, Frédéric Valletoux.
Dans ce dossier, la FNI, loin d’être inactive, a sollicité un autre rendez-vous avec Katia Julienne, Conseillère santé, personnes âgées et handicapées au cabinet d’Emmanuel Macron.