Septembre signe la rentrée des classes de l’exercice interprofessionnel ! La FNI confirme sa place centrale au sein de l’intersyndicale des Libéraux de Santé et du Bureau de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS).
L’interprofessionnalité fait partie de l’ADN de la FNI. Les sujets défendus en interpro rejaillissent en effet sur la profession infirmière (coordination des soins, évolution des contours des métiers, enjeux conventionnels…), c’est pourquoi la FNI tient à être présente au sein des différentes instances interprofessionnelles.
La FNI conserve ainsi sa place au sein du nouveau Bureau de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS). Le Président de la FNI, Daniel Guillerm, a été élu le 7 septembre dernier en tant que Vice-Président, au côté du nouveau Président de l’UNPS Sébastien Guérard (FFMKR). La FNI s’inscrit pleinement dans les objectifs fixés par la nouvelle équipe de l’UNPS, à savoir, redonner du poids institutionnel et de la visibilité à l’UNPS et construire collectivement, des propositions autour d’une réforme du système conventionnel. Le pacte conventionnel doit évoluer afin de renforcer la dynamique des discussions entre les représentants de professionnels et l’Assurance maladie, avec notamment des négociations triennales et un socle interprofessionnel plus fort avec l’Accord cadre interprofessionnel (ACIP).
Autre moment marquant de cette rentrée interpro, le renouvellement du Bureau de l’intersyndicale des Libéraux de santé (les LDS), regroupant les 10 principaux syndicats représentatifs des professionnels de santé libéraux et qui s’est tenu en marge de l’événement de rentrée des LDS, le 12 septembre. Le Président de la FNI, Daniel Guillerm, reste vice-Président de l’organisation désormais dirigée par Philippe Besset (FSPF) et Pascale Lejeune, secrétaire générale de la FNI, est élue au poste de trésorière générale (elle occupait le poste de secrétaire générale lors du précédent mandat des LDS).
Le Président de la FNI Daniel Guillerm a participé, lors de l’événement des LDS intitulé « Repenser le pacte conventionnel pour garantir le pacte social de l’accès aux soins », à un échange en présence de la ministre chargée de l’Organisation territoriale et des professions de santé Agnès Firmin Le Bodo (photo). L’occasion, pour le Président de la FNI, d’aborder avec la ministre certains enjeux liés à l’organisation des soins dans les territoires. Il a fait part de sa crainte d’un glissement des tâches lié à la concentration d’infirmiers dans les cabinets médicaux (IPA, Asalee, assistantes médicales de formation infirmière…) et d’une déstabilisation du tissu libéral.
Le Président de la FNI a également rappelé les lignes rouges à ne pas franchir au sujet de la représentativité interprofessionnelle avec l’émergence d’organisations techniques d’exercice pluripro (MSP, CPTS) non représentatives. Enfin, devant le député Frédéric Valletoux, présent à l’événement des LDS, Daniel Guillerm a insisté sur l’importance de confirmer la place de l’infirmier référent dans le système de santé. Pour rappel, une mesure visant à instaurer la création de ce statut a été intégrée à la proposition de loi contre les déserts médicaux, portée par le député Valletoux et adoptée par les députés en juin dernier. Le projet de loi doit désormais être examiné par le Sénat.
Grâce à sa présence au sein de l’UNPS et des LDS, la FNI confirme son implication dans les travaux menés en interpro, afin de défendre les intérêts et le positionnement de la profession infirmière dans un système de santé qui mute, au service de l’accès aux soins.
