Rapport Igas : le domicile, encore faut-il le vouloir !

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Dans un récent rapport intitulé « Lieux de vie et accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie : les défis de la politique domiciliaire – Se sentir chez soi où que ce soit », l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) préconise un investissement massif en faveur du maintien à domicile». Quant aux Idel, ils sont, comme trop souvent, les grands oubliés.

Explosion de la demande à domicile

L’Igas débute son propos par un constat que nul n’ignore plus. En l’occurrence, que « selon les projections démographiques et épidémiologiques, le nombre de personnes âgées en situation de perte autonomie augmentera, par rapport à 2020, de 16 % en 2030, de 36 % en 2040 et de 46 % en 2050, pour atteindre près de 4 millions, ce qui constitue un défi majeur ». Un énoncé qui ne prêterait pas outre mesure à inquiétude s’il avait été anticipé comme il se doit. Ce qui est très loin d’être le cas, pointe l’Igas : « Les conditions ne sont pas encore réunies pour réussir, dans les vingt ans à venir, une politique domiciliaire dans l’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie quel que soit leur lieu de vie. »

Comme de bien entendu, ce sont à la fois le manque de volontarisme et l’affectation insuffisante de moyens qui, jusqu’à présent, pêchent cruellement : « Plusieurs avancées déterminantes ont certes été faites en direction des acteurs du domicile (création de places de Services de soins infirmiers à domicile – Ssiad, des Services autonomie à domicile (SAD) et de la cinquième branche autonomie…) mais elles n’ont pu rattraper une situation de sous-financement structurel et d’insuffisante priorisation du secteur domiciliaire et ne constituent qu’une amorce de la politique domiciliaire à mener. »

La nécessité urgente d’une « action publique ambitieuse »

D’où la nécessité urgente d’une « action publique ambitieuse tant sur le financement que sur les moyens humains à mobiliser ». Parmi les divers axes identifiés par l’Igas, deux concernent davantage les Idel. L’axe 1, titré « Privilégier la notion de politique de renforcement du soutien à domicile à celle de virage domiciliaire », plaide pour « une aide à domicile mieux financée, de meilleure qualité, y compris lorsque les besoins sont élevés et par des modalités renouvelées de soutien à domicile ». Concrètement, cela passe par « une politique de renforcement du soutien à domicile qui implique notamment de résoudre les difficultés liées à l’évaluation des besoins d’aide par la grille Autonomie Gerontologie-groupe iso ressource (Aggir), de valoriser le financement des aides et des soins à domicile à hauteur des coûts des services et de réaffirmer le rôle des Services autonomie à domicile (SAD) comme piliers du domicile. »

L’axe 6, lui, vise à « renforcer la prévention pour assurer une vie durablement de qualité. Il est primordial de coupler la stratégie de l’offre à une politique ambitieuse de prévention de la perte d’autonomie, notamment en formant les intervenants sanitaires, sociaux et médico-sociaux aux spécificités du vieillissement et à la prévention de la perte d’autonomie ainsi qu’au maintien des capacités fonctionnelles des personnes âgées », insiste l’Igas On imagine aisément la place que pourraient occuper les Idel, professionnels de santé du dernier kilomètre, en la matière.

« Le fruit du logiciel de la technostructure »

Pour autant, les Idel ne sont jamais expressément cités comme une partie, à part entière, de la solution, pour asseoir le virage domiciliaire. Surtout, la contribution de la profession infirmière n’est envisagée que sous l’angle des structures. « Certes, il semble s’opérer une prise de conscience que si demain, on ne veut pas mettre en place un système de soins à deux vitesses, il va falloir des arbitrages puissants sur la base d’une concertation interministérielle qui embrasse des champs très larges et que le maintien à domicile ne pourra pas se faire à moyens constants, prend acte la FNI. En revanche, alors qu’ils en sont des acteurs incontournables, rien n’est dit sur le rôle du secteur libéral infirmier, lequel n’est pas mis en lumière. C’est une déception. »

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