La disparition prochaine de l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC) a été actée par le gouvernement, jetant un flou financier et opérationnel sur la gestion future de la formation continue et la certification des IDEL.
L’ANDPC assure actuellement deux missions principales : d’une part, le pilotage du développement professionnel continu (DPC), c’est-à-dire les orientations et les thèmes de la formation continue obligatoire tout au long de la vie professionnelle, et d’autre part, la gestion du financement. C’est pourquoi sa disparition programmée, annoncée fin novembre, suscite de nombreuses interrogations. Quel sera l’avenir de la formation continue des IDEL après la fermeture de cette agence ? Est-ce la fin du DPC ? Le financement de la formation professionnelle obligatoire des IDEL va-t-il disparaître aussi ? Quelles conséquences pour la prise en charge des actions de DPC déjà prévues ces prochains mois ?
Très mobilisée sur les questions touchant la formation professionnelle continue des IDEL, la FNI rencontrera ce vendredi 12 décembre la Direction générale de l’offre de soins (DGOS-ministère), afin d’obtenir des réponses.
Ce que l’on sait à date, c’est que les missions de l’ANDPC, ainsi que les budgets qu’elle gère, seront confiés à une autre structure. Mais laquelle ? Si la piste de France Compétences, l’organisme gestionnaire de la formation des salariés, est évoquée, rien n’est encore arrêté. Pour la FNI, ce scénario présente deux écueils à éviter : la perte d’une partie des budgets de formation et celui de voir la formation des IDEL noyée dans un ensemble éloigné de l’exercice libéral. Et surtout France Compétences est un organisme d’Etat.
La FNI veut que la lumière soit faite sur les modalités et le calendrier de fermeture de l’ANDPC. Et surtout, le syndicat veut s’assurer que les IDEL ne seront pas perdantes, ni dans le niveau de prise en charge, ni dans la qualité de leurs actions de formation.





