La flambée des prix du carburant impacte les Idel, premiers acteurs des soins à domicile. Une situation qui pèse sur les comptes de résultats des cabinets infirmiers alors que le niveau des IK est gelé.
Comme nombre de Français qui n’ont d’autre choix que d’utiliser leur véhicule pour leur déplacement, les infirmières et infirmiers libéraux constatent que le prix des carburants flambe à nouveau. Après une baisse, en 2020, sous le coup du confinement, le prix du sans-plomb 95 était redescendu à 1,25 euro le litre, la valse des étiquettes est repartie, passant de 1,32 euro en octobre 2020 à 1,58 en septembre, pour atteindre ces derniers jours, dans les grandes villes, chez certains distributeurs, plus de 2 euros le litre.
Cette évolution brutale des prix, avec des niveaux jamais atteints depuis l’été 2019, et qui avait poussé les Gilets jaunes sur les ronds-points alimente une spirale inflationniste.
La prime inflation de 100 €, censée être aussi versée aux indépendants n’est pas une solution durable.
La FNI, qui suit ce dossier avec attention et agit auprès du Gouvernement, a demandé des mesures spécifiques pour compenser cet enchérissement brutal des frais supportés par la profession pour assurer leurs déplacements à domicile. La FNI avait proposé que les Idel, comme c’est le cas pour les taxis et les routiers, puissent bénéficier du remboursement des taxes sur les carburants.
De même, pour l’avenir, les Idel doivent être soutenues au-delà du bonus écologique pour moderniser leur parc automobile et passer aux véhicules électriques. La FNI sera reçue ce 28 octobre au ministère chargé des petites et moyennes entreprises.