Le congrès de la FNI était aussi l’occasion, pour les institutionnels, de venir s’exprimer sur les travaux menés pour les soins infirmiers, dans les domaines du numérique et de l’évaluation des actes.

Deux keynotes institutionnelles étaient au programme du 68e congrès de la FNI. Hela Ghariani, directrice de projets à la délégation du numérique en santé, est venue présenter l’Espace numérique en santé (ENS), un nouvel outil développé par le ministère de la Santé et qui sera opérationnel pour tous les assurés à partir du mois de janvier. Celui-ci comporte le DMP, un agenda pour les rendez-vous médicaux et un catalogue d’applications santé pour les patients.

L’ENS doit permettre d’améliorer le partage d’information entre professionnels de santé et entre professionnels et patients. On pourra y retrouver les vaccinations ou encore les résultats d’examens biologiques et médicaux. Hela Ghariani a insisté sur la volonté de construire un outil inspiré des besoins du terrain et a invité les cadres de la FNI à transmettre à la Direction du numérique en santé les besoins d’évolution de cet outil nécessaires pour les IDEL.

Cédric Carbonneil, chef du service d’évaluation des actes professionnels de la Haute autorité de santé (HAS) a, pour sa part, animé une keynote pour mieux comprendre le système d’évaluation des actes professionnels. Il a ainsi présenté le processus scientifique long et méticuleux aboutissant à ces évaluations. Il est aussi revenu sur le fonctionnement des procédures accélérées d’évaluation, qui se sont multipliées pendant la crise sanitaire avec l’évaluation des tests de dépistage Covid ou encore des vaccins. A cette occasion, il a lancé un appel en direction des IDEL car la HAS est en quête perpétuelle d’experts pour l’élaboration de ses différents avis. A bon entendeur…