Les mesures d’urgence de la mission flash s’arrêteront à la fin du mois. Elles ont permis de soulager les services d’urgences des hôpitaux en organisant la réponse aux demandes de soins non programmés et urgents en ville. Et maintenant ?
En juin, au terme de la mission flash qu’il avait pilotée, François Braun, pas encore ministre de la Santé, avait livré 41 mesures sur les Urgences et les soins non programmés. L’objectif était de trouver des solutions avec les moyens du bord pour permettre au système de santé, essoré par la crise sanitaire, de « passer l’été ».
L’été est passé, et le système de santé a tenu. Les mesures temporaires comme la régulation de l’accès aux services d’urgence et la mobilisation des IDEL ont permis de donner des marges de manœuvre au terrain pour mettre en place les outils nécessaires.
Les IDEL ont participé au déploiement des unités mobiles de télémédecine, à la prise en charge des demandes de soins non programmés à domicile, en lien avec la régulation médicale, et contribué à la mise en place des équipes paramédicales de médecine d’urgence (EPMU), sorte de SMUR paramédical.
Indiscutablement, la contribution des IDEL, là où les organisations ont pu être mises en œuvre, a bien fonctionné. On aurait pu faire sans doute plus, mais la parution tardive des textes mi-juillet n’a pas aidé. Une enquête de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) permettra de mettre des chiffres précis sur ce qui a été accompli. Mais, déjà, tous les acteurs de santé ont pu constater que lorsque l’on simplifie les procédures, cela fonctionne mieux.
Nul ne sait encore ce que deviendront ces dispositifs au-delà de la fin du mois. Mais la FNI est convaincue qu’il est nécessaire de les pérenniser. Supprimer les obstacles aux initiatives des acteurs de soin en ville, et mobiliser les IDEL sur toute l’étendue de leur champ de compétence permettra pour l’avenir d’améliorer la prise en charge des soins urgents et non programmés.