Dans le cadre de la vague Omicron, un arrêté vient d’autoriser les pharmaciens à créer et gérer de petits centres de dépistage de la Covid en embauchant d’autres professionnels comme des aide-soignants ou des manipulateurs radio.
L’arrêté du 14 janvier paru le 15 janvier au Journal Officiel autorise donc pour la première fois les pharmaciens d’officine à embaucher d’autres professionnels du secteur de la santé.
Dans le cadre de la vague Omicron, les files d’attente interminables dans les centres de dépistage Covid ont poussé le gouvernement à trouver des solutions pour répondre à la demande, et les officinaux pourront désormais gérer des centres de dépistage dans leur boutique. Pour cela, ils sont autorisés à recruter d’autres professionnels comme les manipulateurs radio, techniciens de laboratoires, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers ou encore préparateurs en pharmacie ainsi que les personnes titulaires d’un diplôme de biologie moléculaire et justifiant d’une expérience d’au moins 1 an. Les étudiants en première année de médecine, odontologie, pharmacie, maïeutique, masso-kinésithérapie et soins infirmiers sont aussi concernés, tout comme les étudiants titulaires d’un master « biologie moléculaire et cellulaire » ou « biochimie, biologie moléculaire ».
Les professionnels qui viendront prêter main forte dans les centres de dépistage des pharmacies seront rémunérés directement par l’Assurance maladie, de la même manière que lors de vacations dans les centres de vaccination, et conformément à l’arrêté du 1er juin 2021 (https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043575801 ). Si vous êtes sollicités par une pharmacie dans le cadre de ces centres de dépistage, faites-le remonter à la FNI. Les infirmiers libéraux ne sont pas concernés par cette mesure. La FNI se veut par ailleurs vigilante quant à la mise en place d’un dispositif impliquant l’embauche de professionnels de santé libéraux, par des pharmaciens libéraux. Cette situation doit rester exceptionnelle dans le cadre de la crise sanitaire. La FNI sera attentive aux éventuels abus et à ce que ces centres de dépistage officinaux ne détournent pas les professionnels concernés de leurs missions auprès de la population.