A quelques mois de l’élection présidentielle 2022, la FNI avait convié les représentants des candidats à l’Élysée pour débattre de l’avenir de l’exercice infirmier de demain.
Parce que l’avenir de l’exercice libéral infirmier s’inscrit dans un calendrier politique chargé ces prochains mois, la FNI a accueilli durant con congrès deux représentants des candidats à la présidentielle : Thomas Mesnier (LREM), député de Charente et rapporteur du PLFSS à l’Assemblée nationale et Alain Milon (LR), sénateur du Vaucluse. Les représentants des candidats du Parti Socialiste et d‘Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), également conviés par la FNI, ont malheureusement décliné ce rendez-vous important en dernière minute invoquant des imprévus.
Cette matinée d’échanges a permis à la FNI de dresser la liste de ses revendications pour la future élection. De son côté, le député Mesnier, médecin urgentiste de formation, a montré de nets signes d’ouverture concernant l’infirmier de famille, revendication historique de la FNI. Il a par ailleurs reconnu la nécessité et l’importance des prises en charge à domicile dans le système de santé. Le sénateur Milon, médecin de formation lui aussi, est revenu sur l’importance de la coopération entre professionnels en revenant sur le rapport parlementaire « Coopération entre professionnels de santé : améliorer la qualité de prise en charge, permettre la progression dans le soin et ouvrir la possibilité de définir de nouveaux métiers » dont il avait été le co-auteur en 2014. Il a insisté sur la nécessité d’initier et piloter ces politiques à partir de l’État avec une vision plutôt régalienne du système.