COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris le 28 mai 2014
La FNI invite la ministre à faire la transparence sur le devenir
de l’Ordre national infirmier
La Fédération Nationale des Infirmiers a adressé ce jour un courrier à la ministre des Affaires sociales et de la Santé pour l’inviter à communiquer sur le devenir de l’Ordre national infirmier après les rumeurs parues dans la presse sur sa suppression.
Qu’il s’agisse de rumeur ou de démenti, il paraît en effet impensable que les professionnels infirmiers libéraux ne soient pas directement et clairement informés des intentions du gouvernement.
Notant les diverses déclarations de la ministre, la FNI souhaite connaître clairement la position qui a été arrêtée.
La FNI qui « salue la volonté de préserver la paix sociale au sein de l’hôpital », estime que « de la même façon, les infirmiers libéraux, à qui il revient de participer pour rendre concrète la stratégie nationale de santé, aspirent à un traitement équitable » et ont droit à la vérité.
La FNI note que les collèges libéraux de 37 conseils départementaux de l’Ordre n’ont pas atteint leur quorum de permanents, faute de candidatures et fait état de « multiples témoignages attestant de véritables menaces et harcèlements dont sont victimes les infirmiers libéraux dès lors qu’il s’agit de s’inscrire et de cotiser à l’Ordre ou tout simplement de prouver leur inscription ».
La FNI a rappelé à la ministre que, la présidente du Sniil, seconde organisation représentative des infirmiers libéraux et récemment élue du conseil départemental de l’Ordre infirmier de Loire-Atlantique, convenait elle-même « des actions parfois trop répressives et pas assez incitatives de l’Ordre envers les infirmières et infirmiers ». Et que cette dernière avait tenu « à faire part de son refus d’une structure ordinale limitée aux seuls libéraux. Rappelant que si tel était le cas, (le Sniil) n’hésiterait pas à appeler ses adhérents et sympathisants au boycott de la cotisation ordinale ».
Le président de la FNI et les cadres syndicaux de la FNI, qui ont démissionné de l’Ordre dès septembre 2011, avaient motivé publiquement leur décision afin de faire prévaloir une position claire et cohérente vis-à-vis des adhérents de la FNI, de la profession toute entière et de l’ensemble des partenaires institutionnels.
La FNI, dans cette même optique, sollicite la ministre car « à l’heure où se déroulent les négociations interprofessionnelles sur la coordination des équipes de proximité, elle considère qu’il est particulièrement important d’avancer dans la transparence afin d’apaiser les tensions ».
Contact presse
Fédération Nationale des Infirmiers
01 47 42 94 13