Un arrêté paru le 20 avril au Journal officiel a fixé à 30 920 le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au diplôme d’État d’infirmier pour l’année universitaire 2019-2020.
Hasard du calendrier, le 3 mai 2018, soit quasiment un an plus tôt, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publiait une étude* révélant que le nombre d’infirmières et infirmiers devrait augmenter de 53 % d’ici 2040 pour atteindre 881 000 infirmiers actifs à cette date. Ainsi l’effectif de la profession augmenterait de façon bien plus importante que la population. La DREES suppose que « le vieillissement de la population devrait susciter une hausse des besoins de soins comparable à celle du nombre d’infirmiers » dont la densité professionnelle sera mécaniquement accrue.
La DREES explique que si la proportion d’infirmières hospitalières devait rester équivalente à celle de 2014 autour 44 %, de même que l’effectif en établissement pour personnes âgées qui stagnerait à 6 % en revanche, l’exercice libéral, lui, progresserait de 23 % au détriment de l’exercice salarié en centre de santé ou en établissement pour personnes handicapées.
La FNI pour sa part se montre prudente face à ces chiffres qui montrent l’attraction forte de l’exercice libéral et de la nécessité de veiller, à travers le dispositif conventionnel, de maintenir une régulation des installations afin de permettre une répartition équilibrée des IDEL sur l’ensemble du territoire.
La signature de l’avenant 6 met en relief la responsabilité de la FNI à mettre en adéquation l’offre de soins et les besoins constatés !