Avec le déconfinement et l’affaiblissement de l’épidémie de la Covid-19, le sujet des équipements de protection individuelle (EPI) a disparu du devant de la scène. Pourtant, cela reste un problème sur le terrain à plus d’un titre.
Les fabricants français de masques réutilisables en tissu ont du mal à écouler leur stock ! Le sujet n’est pas loin de passer, à la une des chaînes d’information continue et sur les réseaux sociaux, comme une vaste plaisanterie.
Cela ne devrait pas être le cas, car les EPI restent un sujet sensible pour les professionnels de santé de terrain comme les infirmiers libéraux. Car ne l’oublions pas, le virus est toujours présent dans certaines régions et le décompte quotidien du nombre de morts est malheureusement toujours d’actualité. Les Idel doivent donc toujours être vigilants et doivent pouvoir s’équiper en EPI de manière correcte.
Un sujet délicat pour longtemps
Les masques chirurgicaux, certes, ne semblent plus être aujourd’hui un sujet de préoccupation. Mais se fournir en surblouses ou en gants peut devenir compliqué ou très onéreux. Nous en avons reçu de nombreux témoignages et certains fournisseurs ou revendeurs n’ont aucun scrupule à faire flamber les prix.
Comme le précisait le président de la FNI dès son point vidéo de mi-avril (https://www.youtube.com/watch?v=jXlv5LwOJrw), le sujet des EPI va rester délicat pour longtemps et il est vraiment recommandé de continuer à être précautionneux et économe de vos stocks. La FNI reste en tout cas extrêmement vigilante sur le sujet qu’elle continue à relayer auprès des autorités et de l’Assurance maladie.
Des discussions avec la Cnam
En effet, l’aide de 700 euros de la Cnam pour l’équipement n’est pas satisfaisante dans son application, n’étant accordée qu’aux professionnels ayant une baisse d’activité. Résultat, les Idel ayant su s’organiser durant la pandémie et assurer la continuité des soins de leurs patients fragiles, n’ont pas bénéficié de cette aide. En rester là serait injuste et contraire à l’esprit de l’ensemble des gratifications accordées çà et là en remerciement de la mobilisation des professionnels de santé. C’est pourquoi la FNI continue à discuter avec la Cnam pour obtenir, d’une façon ou d’une autre, l’adoption d’une formule qui permettrait de remercier l’extraordinaire travail fait par la profession pendant cet épisode épidémique.