Les derniers chiffres publiés par la CNAM montrent combien les Idels sont restées mobilisés lors de la première vague de la crise sanitaire.Avec la crise sanitaire et le confinement, la consommation de soins avait reculé au premier semestre 2020. Pour les professionnels de santé de ville, le manque à gagner est de 4,5 milliards d’euros selon les chiffres de l’Assurance-maladie. Ainsi, sur les huit premiers mois de l’année, les honoraires des généralistes ont reculé de 7,8 %, ceux des spécialistes de 10,6 %, et ceux des professions paramédicales de 5,6 %. Mais ce sont les infirmiers libéraux qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu. En effet, chez les praticiens de santé, les chiffres témoignent d’une évolution très disparate professions, de -19,7 % pour les kinés, mais de +4 % pour Idel.
Ainsi, les Idel sont la seule profession soignante qui tire son épingle du jeu sur cette période. Durant les mois où le pays était à l’arrêt, les infirmières sont restées mobilisées, en dépit pourtant des difficultés qu’elles avaient à se procurer des équipements de protection (masque, surblouses, gants, etc.).
Cette mobilisation au plus fort de la première vague de la crise sanitaire appelle une reconnaissance de la part des pouvoirs publics qui devra trouver sa traduction dans les prochains mois. La FNI saura le rappeler à la CNAM lors des prochains arbitrages budgétaires.