Une négociation conventionnelle n’est pas un long fleuve tranquille et chacune des parties, assurance-maladie et syndicats infirmiers, essaie d’obtenir le maximum. À ceci près que, pour l’assurance maladie, chaque jour de gagné est un jour supplémentaire d’économies réalisées sur le dos de la profession. C’est donc une course contre la montre que livre la FNI.
Pas question pour le syndicat de prendre du retard par des effets de manches ou de prétendus claquages de porte pour le seul plaisir d’alimenter le buzz.
La dernière séance de négociation a mis en évidence des crispations autour du montant de l’enveloppe destinée à la revalorisation des actes. Le directeur de l’Assurance maladie voulait en échelonner le versement selon un calendrier flou et trop lointain. Mais la partie n’est pas terminée.
La FNI ne se résigne pas à l’éventualité d’un tel saupoudrage et estime qu’il est de son devoir de laisser toute sa chance à la négociation. Se retirer alors que Nicolas REVEL propose une nouvelle séance de négociation le 11 juillet n’aurait pas de sens. La Fédération travaille d’arrache-pied avec les services de l’assurance maladie pour obtenir de nouvelles avancées au bénéfice de la profession. Elle fait son boulot de syndicat !
Le 11 juillet, date de la prochaine séance de négociation sera l’heure de vérité. Le Directeur Général de l’UNCAM annonce de nouvelles propositions en terme d’étalement des évolutions négociées, la FNI considère qu’il faudrait en plus pour que le compte y soit, réintégrer le sujet de la chimiothérapie orale un peu trop facilement écarté et prévoir l’entrée en vigueur de l’enveloppe de revalorisation liée au déploiement du BSI dont le montant n’est pas encore arrêté.
Ce serait pour la FNI un signal fort permettant de vérifier que l’assurance maladie et, au-delà de celle-ci, le Gouvernement, entendent ou non miser sur les IDEL pour développer les soins de proximité et les alternatives aux hospitalisations. À suivre….