Le congrès national de la FNI se déroule les 10, 11 et 12 décembre à Paris. Le mardi 10, consacré au congrès administratif, a vu le bureau national actuel intégralement reconduit pour un nouveau mandat. Avec une mission totalement en adéquation avec la thématique générale du congrès, à savoir travailler à l’évolution de la profession dans le cadre des changements actuels et à venir du système de santé.

« Si la FNI est un syndicat qui a la culture de la proposition, nous devons rester extrêmement vigilants devant les évolutions à venir, et ce sur tous les sujets » a résumé en substance Daniel Guillerm, Président de la FNI lors de son discours d’ouverture du congrès thématique. Que ce soit pour l’évolution de l’exercice comme celle du régime social des infirmiers libéraux, en particulier du régime de retraite, l’époque n’est pas à la superficialité.
Sur chaque sujet, les dossiers doivent être travaillés, analysés sur le plan à la fois technique et syndical. Les contacts et les relations doivent être soigneusement entretenus pour faire valoir les bons arguments au bon moment… tout en gardant l’arme de la mobilisation massive de la profession.

La FNI, depuis quelques années a également développé une approche pragmatique du syndicalisme. L’équipe réélue ce mardi va poursuivre les projets (Inzee.care, Paymed, suivi de l’observance à domicile…) qui visent à se donner les moyens opérationnels de mettre en œuvre l’exercice tel que les adhérents de la Fédération le voient et le défendent.

Les interventions et les tables rondes organisées pendant le congrès sur l’évolution du système de santé, sur l’inter professionnalité au niveau des territoires, sur l’usage du digital et des systèmes d’information, mais aussi sur la réforme des retraites, la vie conventionnelle, etc. permettent aux cadres et adhérents de la FNI de débattre sur les principaux enjeux auxquels la profession doit se confronter les prochaines années. Bref, de préparer l’avenir de chacun et de tous au sein de la profession.