La liste des produits et des prestations évolue. Depuis le 1er avril, les pansements hydrocellulaires sont répartis en trois classes selon leur capacité d’absorption.
En vigueur au premier avril, un changement notable intervient dans la prescription des pansements suite à la publication au Journal Officiel d’un arrêté du 7 mars. Ce toilettage de la liste des produits et prestations s’inscrit dans la volonté de rationaliser les dépenses de dispositifs médicaux en ville qui s’élèvent à 600 millions d’euros pour les seuls pansements dont 250 pour les hydrocellulaires.
Les hydrocellulaires sont désormais répartis en trois classes, selon leur type d’absorption (peu absorbant, moyen et super absorbant) et leur adhésivité, avec un tarif qui leur est propre.
– Premier type Pansements hydrocellulaires à absorption importante
Indications de prise en charge : Plaies aiguës et chroniques dès la phase de bourgeonnement, en traitement séquentiel.
Les pansements hydrocellulaires dits de forme anatomique ou cavitaire sont réservés aux plaies aiguës et chroniques de localisation difficile dès la phase de bourgeonnement en traitement séquentiel telles que par exemple, l’escarre sacrée ou talonnière ou le kyste pilonidal.
– Deuxième type Pansements hydrocellulaires à absorption moyenne
Indications de prise en charge : Plaies aiguës et chroniques faiblement exsudatives dès la phase de bourgeonnement.
– Troisième type Pansements hydrocellulaires superabsorbants
Indications de prise en charge : Plaies aiguës et chroniques très exsudatives, en traitement séquentiel pour les phases de détersion et de bourgeonnement.
Pour consulter l’arrêté qui précise les spécifications techniques, les conditions de délivrance…
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/3/7/AFSS1606617A/jo