Le Prado personne âgée, lancé sous forme d’expérimentation en 2017 dans quelques territoires, vise à répondre à la problématique spécifique du retour à domicile. Mais, pour les personnes âgées, le besoin d’accompagnement et de coordination ne se limite pas à cette situation. Pour répondre aux multiples défis de la prise en charge des soins à domicile, alimentés par le vieillissement de la population, mais aussi par l’augmentation du nombre de malades chroniques, la FNI prône l’adoption, comme dans de nombreux pays développés, du concept d’infirmiers de famille.
À l’occasion des débats parlementaires sur le PLFSS 2019, la FNI cherche à faire adopter un amendement reconnaissant ce concept. Retoqué à l’Assemblée Nationale, il reste encore une chance au Sénat.
L’infirmière de famille (ou référente) n’est pas une lubie de la FNI (qui soutient l’idée depuis de nombreuses années). Elle est en place dans de nombreux pays et l’OMS l’a inscrite dans son programme « Santé 21 » pour l’Europe. Pour l’organisation internationale, « l’infirmier de famille apparaît comme le chaînon manquant dans le panorama de la santé publique ». Elle permet, dans un contexte de développement des maladies chroniques de consolider et de réguler l’accès au soin des personnes malades ou en perte d’autonomie vivant à domicile.
Pour en savoir plus, lire le dossier d’Avenir et Santé n°168 daté de novembre 2018.