C’est la rentrée ! La période politique instable ne signe pas une période d’immobilisme pour la FNI. Les travaux engagés avec la CNAM continuent et nous maintenons la pression auprès des institutions pour faire aboutir une Loi infirmière qui ouvrira de nouvelles perspectives pour la profession.
La période politique qualifiée de « baroque » par notre ministre de tutelle démissionnaire induit peut-être un attentisme exacerbé au niveau de la sphère politique, ce n’est certainement pas le cas pour la FNI. Nous avons mis à profit la trêve estivale pour produire les positionnements de la FNI sur trois sujets majeurs, sources de conflits avec les échelons locaux de l’Assurance maladie :
- Les clarifications attendues dans le cadre des prescriptions imprécises.
- Les clarifications attendues dans le cadre des conditions de facturation.
- Un tableau des dérogations à l’Art 11b des dispositions générales de la NGAP.
Ces documents ont été transmis à la CNAM et nous sommes dans l’attente d’un projet de circulaire qui sera transmis aux échelons locaux.
Un groupe de travail sur les perfusions réunissant les partenaires conventionnels se tiendra le 24 septembre prochain en amont d’une commission paritaire nationale programmée le même jour. Quelques divergences importantes avec la CNAM sont à traiter en matière de cotations, ces divergences sont des sources d’indus notifiés aux IDEL. Notre objectif est clair : que les échelons locaux cessent le harcèlement déplacé qui participe largement au découragement des IDEL.
Tous ces travaux visent à préparer la prochaine négociation conventionnelle qui devrait s’ouvrir avant la fin de l’année. Parallèlement la FNI continue de peser pour que, dès la nomination du prochain gouvernement, la future « Loi infirmière » soit placée au-dessus de la pile des travaux parlementaires.
Avec la réingénierie du DE qui est dans les tuyaux, nous pèserons pour que les prérogatives alors acquises (prescription, consultation..) se traduisent très rapidement dans le champ conventionnel.
S’il le faut, c’est avec les dents que nous irons chercher la nécessaire revalorisation de la profession !