Plus de 250 infirmiers libéraux, adhérents ou non à la FNI, se sont retrouvés à Biarritz les 10 et 11 juin. Les compétences des Idel et leur mise en œuvre pleine et entière pour demain étaient au programme de ce rendez-vous convivial et mobilisateur pour l’avenir de notre profession.
Vivre l’histoire. C’est un peu ce que proposait la FNI avec ce Forum national des Idel 2025, convivial, confraternel et inspirant. En effet, la loi infirmière est en passe d’être définitivement adoptée, les négociations conventionnelles permettant de traduire concrètement les évolutions sont programmées… tout est réuni pour que 2025 soit une date charnière dans l’évolution de notre profession.
Une étape historique pour la profession
Expertise clinique, diagnostic infirmier, consultation et prescriptions infirmières, bilan prévention… Rien que les mots en disent long sur l’étape que la profession est en train de franchir. C’est le fruit d’un long et patient travail de fond, allié à un besoin conjoncturel que nous avons su saisir. La FNI en a pris sa part, une bonne part. Toujours dans l’intérêt de tous, de façon opiniâtre et constructive. Mais jamais en succombant à la tentation du populisme et des slogans racoleurs. Ces deux jours ont permis aux participants de saisir les différents enjeux et de comprendre la stratégie de la FNI pour les atteindre.
Car nous n’en sommes qu’au début. L’avenir se joue clairement à deux niveaux. Le premier — et c’est le travail des élus de la FNI — est de mener les négociations avec l’Assurance maladie avec exigence et responsabilité. Ne comptez pas sur la FNI pour vociférer et faire du « y’a qu’à, faut qu’on ». En revanche, vous pouvez nous faire confiance pour négocier pied à pied afin d’obtenir le maximum de ce qui est possible aujourd’hui. Et pour le reste, prendre date afin de revenir, encore et encore, à la charge.
Nous saisir de nos compétences
Mais l’avenir de la profession se joue aussi au quotidien : dans nos cabinets, chez nos patients, dans nos relations avec les médecins et les autres professions de santé. Il nous appartient — et c’est essentiel — de nous saisir de nos compétences cliniques et de les exercer pleinement, en les traçant, en les renseignant… Il faut que nous apportions ainsi la preuve de notre apport décisif à la prise en charge de nos patients et au bon fonctionnement de notre système de santé. C’est la meilleure façon de préparer les prochains combats.