Pour beaucoup la fête du travail est d’abord un jour férié chômé qui, les années où l’agencement du calendrier le permet, inaugure la série de ponts qui ponctuent les mois de mai et juin. Pour les IDEL, le plus souvent, c’est un jour comme un autre, passé au travail, au chevet des patients. La FNI souhaitait rendre hommage à toutes et tous les IDEL grâce auxquels la continuité des soins est assurée ce 1er mai.
Rappelons que cette journée est aussi une journée syndicale. A cet égard elle sert aussi de piqûre de rappel pour toutes celles et ceux qui imaginent pouvoir se dispenser des syndicats. D’un côté les professionnels ont besoin d’être représentés et défendus face aux tutelles et aux multiples acteurs parce qu’être seul et isolé face à ces derniers, c’est à coup sûr se mettre en danger. David contre Goliath, ça ne marche pas à tous les coups !
Lorsqu’on est rassemblés et que l’on fait masse pour défendre des intérêts, ces derniers cessent d’être individuels pour devenir collectifs et cela change tout. Par ailleurs, les Pouvoirs publics ont besoin d’interlocuteurs. Le Gouvernement actuel, qui recourt aux consultations du grand public en ligne se leurre lui-même car au-delà de la recherche du plébiscite éphémère, il lui faut des interlocuteurs pour faire vivre ses réformes. Et c’est plus compliqué – beaucoup plus – s’il ne les a pas construites avec les syndicats. La ministre de la Santé devrait y penser et prendre le temps de travailler plus souvent avec les organisations syndicales représentatives des infirmières libérales.