Lors au 72 e Congrès de la FNI, le Directeur de la CNAM n’a pas fermé la porte, visiblement soucieux de jouer l’apaisement et de conforter « une profession infirmière qui soit attractive ».
Le Directeur de la Cnam a reprécisé, en préambule, les deux objectifs des négociations actuelles. En l’occurrence « répondre à deux défis prioritaires » que sont, d’une part, « revaloriser et améliorer les conditions d’exercice de la profession » ; d’autre part, « intégrer pleinement les évolutions du métier infirmier ».
Et de redire que la Cnam est dans une attitude résolument constructive et aucunement désireuse d’évider le conventionnalisme. « Nous voulons aboutir à des accords qui tiennent compte de l’évolution des compétences infirmières et accompagner les transformations de la
profession. On se situe résolument dans ce cadre conventionnel.
« Il y aura des propositions pour revaloriser les tarifs des lettres-clés »
Notre souhait est de soutenir l’exercice d’une profession au chevet du patient. Nous serons au rendez-vous. » A quelle hauteur ? Le Directeur de l’Assurance maladie a cependant refusé de donner le montant de l’enveloppe qu’il compte allouer aux Idel à l’heure où, avec un déficit
abyssal de 17 milliards d’euros.
« Nous souhaitons un Ondam cohérent, qui nous permette de piloter les discussions dans des conditions qui ne mettent pas les partenaires conventionnels dans une situation de fragilité », a demandé le Directeur de la Cnam qui a reconnu, à demi-mots, qu’avec une augmentation de +0,9 des sommes dévolues aux soins de ville, le projet d’Ondam 2026 est, à ce stade, insincère.
La FNI attend avec impatience une concrétisation des promesses exposées par le directeur général de la CNAM lors du congrès !


