Face à des négociations qui s’enlisent, la FNI refuse les compromis au rabais. Elle exige une revalorisation immédiate, des financements nouveaux et la reconnaissance pleine de l’autonomie infirmière. Une ligne de fermeté pour défendre les IDEL.
Alors que les négociations piétinent depuis des mois, la FNI exige une ligne clairement plus ambitieuse et mieux-disante pour la profession.
Là où Convergence Infirmière déplore l’absence d’avancées sur l’AMI, l’IFD, la consultation infirmière ou l’autonomie, la FNI choisit d’aller plus loin : elle exige non seulement l’ouverture de véritables discussions de fond, mais des engagements fermes, chiffrés et datés. Pour la FNI, la revalorisation de l’AMI après seize ans de stagnation n’est plus négociable : elle doit être immédiate, substantielle et s’inscrire dans une trajectoire de progression pluriannuelle.
Sur le BSI, la FNI refuse toute logique de réduction ou de redistribution interne : elle réclame un financement réellement nouveau, garantissant une prise en charge adaptée à la lourdeur des patients et à la complexité croissante des situations à domicile. De même, elle défend un élargissement du rôle propre, la reconnaissance pleine des actes en autonomie, et des consultations infirmières qui ne soient pas symboliques, mais valorisées à la hauteur de leur impact sur la prévention, la coordination et la qualité des soins.
Pour la FNI, il ne s’agit plus seulement de constater les inquiétudes ou de dénoncer les transferts budgétaires : il s’agit de renverser la logique, en imposant la nécessité d’un investissement massif et pérenne dans l’exercice infirmier libéral. Elle demande également une réforme en profondeur de la gestion du risque, fondée sur la confiance, la transparence et le dialogue, loin de l’approche punitive qui s’est installée.
En somme, la FNI porte une vision plus structurée, plus ambitieuse et véritablement porteuse de résultats, à la hauteur des enjeux de santé publique et du rôle essentiel des IDEL. Son objectif est clair : obtenir un accord qui ne se contente pas de “limiter la casse”, mais qui reconnaisse enfin la valeur, l’expertise et la responsabilité des infirmières libérales.
